La destruction des sites historiques et religieux n'est acceptable nulle part dans le monde
L’Hodjat ul islam wal Muslimin Seyed Ali Qazi Asghar, responsable du seuil sacré d’Hazrat Abdulazim (as) et ancien responsable des pèlerins iraniens, qui a fait des recherches et publié des ouvrages sur ce sujet, dans un entretien avec l’Agence iranienne de presse coranique (Iqna), a déclaré : « Pendant de nombreuses années, j'ai été le représentant légal pour les questions du Hajj et le responsable des pèlerins iraniens, et bien avant cela, j'ai été adjoint à l'éducation et à la recherche de la mission du Guide suprême, et j'ai assisté au Hadj pendant de nombreuses années. J'ai fait un travail approfondi dans le domaine de la jurisprudence du Hadj, de l'histoire du Hadj et de l'histoire des lieux saints de La Mecque et de Médine. L’une des questions que les gens nous posaient toujours, était la raison de la destruction du cimetière de Baqi, son histoire et son développement. Afin d'écrire le livre intitulé « Destruction des sites islamiques de Baqi », j'ai consulté les documents du ministère des Affaires étrangères et de certaines autres institutions. Ce livre était court, mais a été bien accueilli et imprimé plusieurs fois à un bon tirage. Au centre d'études du ministère des Affaires étrangères, grâce à la coopération de mes amis, j'ai examiné de nombreux dossiers et documents qui n'étaient pas accessibles au public, et après plusieurs mois d'étude, j'ai pu publier le livre « Ghorbat Baqi » qui présente des documents sur le rôle du gouvernement britannique pour amener le gouvernement saoudien au pouvoir. Lorsque les Ale-Saoud arrivèrent au pouvoir, en raison de leurs liens avec Muhammad bin Abd al-Wahhab et ses idées déviantes, ils se sont attaqués aux sites islamiques et les ont détruits. Ce groupe a détruit Baqi, Uhud et Jannah al-Alam, un ensemble appelé Hajoun qui possédait déjà des dômes et des cours, et dont les images et les photos sont disponibles dans les livres historiques. Cet incident a suscité de nombreuses réactions en Iran, en Irak, en Inde, au Pakistan et dans d'autres pays musulmans, des protestations et même la mobilisation des autorités et des nations. Le Hadj a été fermé pendant plusieurs années. Le regretté Modares a également protesté en Iran, et les détails de ces événements ont été publiés dans le livre « Ghorbat al-Baqi ».
Reza Khan a envoyé Habibollah Hoveyda qui était un fervent baha'i en Arabie Saoudite, pour enquêter sur l'affaire. Lorsqu'il est arrivé à Médine, il a senti qu'il devait se rapprocher des Ale Saouds, c'est pourquoi il a mentionné dans son rapport, que quelques balles avaient touché le Dôme Vert, que ce n'était pas intentionnel et que cela avait été causé par un conflit dans cette ville.
Avec ce rapport, il a gagné la sympathie des Ale Saouds au point qu'ils lui ont dit de venir quand il le souhaitait, sans prendre rendez-vous, et pendant quelque temps, il a même dirigé le ministère des Affaires étrangères en Arabie Saoudite.
À cette époque, les Saoudiens n’avaient pas encore beaucoup d’autorité, et si des mesures sérieuses avaient été prises contre les Al Saouds, ils auraient été contraints de battre en retraite, mais malheureusement cela ne s’est pas produit.
Ils ont détruit les tombes puis cette fausse idéologie s'est répandue et ce cimetière est devenu un cimetière délabré.
Notre première tâche est d’informer les gens. Ainsi, ceux qui sont intéressés peuvent se procurer le livre « Ghorbart al-Baqi » et se familiariser avec ses points instructifs. La dernière partie du livre présente les récits de voyageurs et d’écrivains. Lors d'un de mes voyages en Turquie, j'ai trouvé un livre qui présentait des images de Baqi avant le règne d'Ale Saoud, et nous l'avons acheté. Ce livre est disponible à l'Institut de recherche sur le Hadj et le pèlerinage, et ces images ont été imprimées et sont accessibles au grand public ».
